
J'ai quitte Tbilisi, vendredi matin, tot, remontant l'avenue de l'aeroport. L'armee qui avait du y etre cantonnee, la veille de sa "Parad", descendait vers la ville. Il ne devait pas manquer un bouton de culotte, les camions semblaient meme avoir cire leurs pneux. Le president Sahakachvili a du en etre fier.
A une heure de la, le premier champ petrolifere de mon voyage, je ne pensais pas en voir avant Bakou. Pas de dunes, de rocailles, de Tintin au pays de l'or noir, une magnifique prairie auvergnate a perte de vue, trefle en fleur et graminees comme en Haute-Loire a la meme saison. Des moutons y broutent une herbe presque trop riche pour eux entre les puits d'extraction, gros oiseaux metalliques semblant, lentement et inlassablement, picorer la meme graine. ( Ne vous fiez pas a la photo choisie pour des raisons graphiques uniquement, c"est le seul puit abandonne sur une quinzaine parfaitement en activite)
Apres une route magnifique ecrasee de soleil, j'ai ete heberge a Sighnaghi, ravissant vieux village avec monastere orthodoxe, remparts et anciennes maisons georgiennes avec ces merceilleux balcons de brois brode. J'ai ete si bien recu que j'ai promis de revenir a Mr et Mme Zandaraschvili, qui tiennent le "famili hotel" : La chambre libre de la maison est mise a disposition du voyageur pour un prix modique: environ 8 euros pour la collation a l'arrivee, le diner une heure apres, la douche, la chambre, le petit dejeuner et l'album photo de la famille a feuilleter toute la soiree. Il est absolument introuvable, il faut pour y arriver, parler, s'arreter, parler encore, avoir confiance et attendre que l'information vous soit offerte.


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