Premiers metres dans le desert, encore un peu de scories industrielles a la sortie de Turkmenbashi, du beton, des tuyaux, des containers.. Encore beaucoup d'emotions, de sentiments contradictoires et desordonnes qui s'entrechoquent: la peur toujours, l'excitation encore un peu timide, l'angoisse du vide et le souvenir des reves.
Petit a petit, le desert se purifie, le corps, dans la chaleur et l'effort, se tend; il ne reste plus, alors, de place pour le desordre du coeur et de l'ame. Le voyageur peut avancer, se projeter vers l'horizon qui gresille, tout est calme, repose, il suffisait pour cela de se lancer et oser progresser entre le ciel et les roches.


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