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AUTOPSIS : Voir par soi-même, est d’abord une discipline de la mémoire : Se souvenir de tout pour en oublier la plus grande part, oublier les dogmes et les vérités indiscutables, oublier encore leur corollaires les plus pernicieux : les conventions écrasantes, les idées préconcues, les certitudes jamais vérifiées; oublier surtout que c’est impossible afin de se mettre en chemin et se gorger d’images comme autant de grains de pollen, insignifiants en apparence, mais constitutifs des plus belles histoires que nos petits-enfants s’efforceront d’oublier. Alors, à leur tour, ils iront voir par eux-mêmes et découvriront que voir, c’est faire exister.

mardi, avril 11, 2006

La premiere semaine se termine a Tortona, petite ville sans interet proche d'Alessandria. J'ai parcouru 730 kms, un peu moins que le premier tableau de marche trace, il y a plusieurs mois, sensiblement plus que les previsions du depart. La fatigue commence a s'installer, je n'ai pas encore trouve le rythme qui me permettra de progresser, leger et fluide. Je vais, temporairement, lever le pied.
Les derniers kilometres m'ont fait traverser le site de la bataille de Marengo: Pourquoi Napoleon n'aimait-il pas la montagne?? ce site remporte allegrement la palme de la mornitude ( Victor Hugo ne connaissait pas Christine et Eric...). Le paysage est desesperement plat, de loin en loin, de grosses fermes sans style perturbent, a peine, le regard. De rares plantations de peupliers ne perturbent rien, tant elles sont convenues. Deja, le ciel bas prend cette teinte blanc sale qui m'accompagnera jusqu'a Mantova.
Tortona s'enorgueuillit, c'est indique sur de grands panneaux a l'entree de la ville, d'etre la ville natale de Fausto Coppi. Heureuse epoque ou les cyclistes n'avaent pas besoin de se transformer en panneaux publicitaires fluorescents et ne portaient, en guise de casque, qu'une noisette de brillantine. Il fallait bien, a l'arrivee, encourager la miss a appuyer son baiser..