
Je viens de descendre toute la valle de la Maritza (c'est ma riviereeuu, la la la la la la laaa), une plaine immense, l'horizon semble encore plus loin ici qu'ailleurs, cela devrait etre monotone, ce ne l'est pas, beaucoup de chevaux, sont-ils sauvages, je ne sais pas, quelques troupeaux de moutons enormes et marrons. Avant Plovdiv, des vignes a perte de vue et puis rien de particulier mais dans l'air, une forme d'harmonie. La route est un defile continuel de camions (axe Turquie-Allemagne) mais quelle importance: elle est bordee de si beaux tamaris, de lilas, de chevrefeuilles a toutes petites fleurs et d'enormes coquelicots incongrus, il fait si froid.
La Maritza musarde et meandre comme si elle ne semblait pas pressee de quitter la Bulgarie. Je la comprends mais d'autres pays m'attendent.
Ton pays est beau, Cyril, ne l'oublie pas!


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