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AUTOPSIS : Voir par soi-même, est d’abord une discipline de la mémoire : Se souvenir de tout pour en oublier la plus grande part, oublier les dogmes et les vérités indiscutables, oublier encore leur corollaires les plus pernicieux : les conventions écrasantes, les idées préconcues, les certitudes jamais vérifiées; oublier surtout que c’est impossible afin de se mettre en chemin et se gorger d’images comme autant de grains de pollen, insignifiants en apparence, mais constitutifs des plus belles histoires que nos petits-enfants s’efforceront d’oublier. Alors, à leur tour, ils iront voir par eux-mêmes et découvriront que voir, c’est faire exister.

dimanche, avril 30, 2006


Je viens de descendre toute la valle de la Maritza (c'est ma riviereeuu, la la la la la la laaa), une plaine immense, l'horizon semble encore plus loin ici qu'ailleurs, cela devrait etre monotone, ce ne l'est pas, beaucoup de chevaux, sont-ils sauvages, je ne sais pas, quelques troupeaux de moutons enormes et marrons. Avant Plovdiv, des vignes a perte de vue et puis rien de particulier mais dans l'air, une forme d'harmonie. La route est un defile continuel de camions (axe Turquie-Allemagne) mais quelle importance: elle est bordee de si beaux tamaris, de lilas, de chevrefeuilles a toutes petites fleurs et d'enormes coquelicots incongrus, il fait si froid.
La Maritza musarde et meandre comme si elle ne semblait pas pressee de quitter la Bulgarie. Je la comprends mais d'autres pays m'attendent.
Ton pays est beau, Cyril, ne l'oublie pas!