
Autour de Cremone ou tout est injustement dedie a Stradivari (Guarneri a plus fait pour la gloire de la lutherie de cette ville), le Po est endigue sur toute sa longueur. Ne serait la couleur des maisons, tout me ramene vers l'estuaire de l'Escaut dont les paysages me parlent tant: Le ciel bas et monochrome, les routes rectilignes jusqu'a l'horizon, balayees par un vent qui semble ne jamais devoir finir, quelques rares clochers, tres hauts, tres fins, permettent aux villages invisibles d'interpeller le voyageur: phares dans la brume ou quinquets de taverne, c'est promis, ici plus qu'ailleurs, chacun trouvera salut et reconfort.


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