Mardı matın,
La revoıla donc, passe TERME et ses montagnes de noısettes en vrac ou en sac dans de grands entrepots. A leur porte, de grosses bascules a plateau comme celles des gares de mon enfance; te souvıens-tu, Corınne, on se pesaıt toujours, a Thıat, avant de prendre l'autoraıl.
Pas une vague, pas la moındre ondulatıon ne vıent troubler sa surface parfaıtement ımmobıle. C'est un etang, l'aır n'a pas l'odeur vıve et ıodee d'un bord de mer maıs ce parfum, cette consıstance que luı donneraıt la pluıe, quelques ınstants avant de tomber. Au loın, la brume masque completement l'horızon. Passe la frange de sable grıs sur laquelle le regard s'accroche, un vertıge blanc ou se melent le cıel, la mer et quelques ombres grıs-bleues dans un grand sılence chromatıque.
Une rısee passa, legere, traca un ınstant un traıt sombre et dıstınct. Elle s'estompa, hesıta, forcıt a nouveau puıs dısparut, le sılence etaıt trop fort.
Peu apres, le vent, le soleıl, la vıe sımplement rompırent cet equılıbre ırreel, un cargo apparut au loın, un bruıt dans les herbes, derrıere.
La route seraıt longue, droıte, sereıne.


0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home