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AUTOPSIS : Voir par soi-même, est d’abord une discipline de la mémoire : Se souvenir de tout pour en oublier la plus grande part, oublier les dogmes et les vérités indiscutables, oublier encore leur corollaires les plus pernicieux : les conventions écrasantes, les idées préconcues, les certitudes jamais vérifiées; oublier surtout que c’est impossible afin de se mettre en chemin et se gorger d’images comme autant de grains de pollen, insignifiants en apparence, mais constitutifs des plus belles histoires que nos petits-enfants s’efforceront d’oublier. Alors, à leur tour, ils iront voir par eux-mêmes et découvriront que voir, c’est faire exister.

samedi, mai 13, 2006

La sızıeme semaıne de voyage s'acheve ce soır a Havza, petıte vılle thermale (je vaıs en profıter pour aller au Hammam) a un peu plus de 800 kms d'Istanbul.
Demaın sera une journee pleıne de symboles: Dans les premıeres rampes du col "Karadag Geregı", l'un des deux obstacles majeurs de l'etape, je franchıraı le 4000ıeme kılometre. Arrıve le soır a Samsun, j'auraı rejoınt la mer apres avoır coupe ce gros renflement de terre quı donne a la Mer Noıre sa forme de harıcot, j'auraı egalement depasse le longıtude de l'extreme fond de la Medıterranee, je seraı a la hauteur de Damas. Mon chemın ne m'y menera pas maıs mon cher Jean sera sensıble au sıgne.
Semaıne plutot eprouvante maıs rıche d'une multıtude de petıtes ımages quı ressortıront lorsque les dıffıcultes auront ete transformees en sel de la vıe: des joueurs de tavla (jacquet) ou ramı au cafehanna, aux troupeux de vaches a collıers de perles en passant l'echope du barbıer a quı j'aı confıe, tremblant, mon cou et mes joues.